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Calliope Sanchez
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Calliope Sanchez

Sam 17 Déc - 19:06
Il y a ces arbres qui s’élèvent si haut qu’on pourrait croire qu’ils tentent de toucher le ciel,
ces pierres sous ses pieds qu’elle tente d’éviter, loin du charme des pavés droit et bien alignés dans les rues d’Astéria. Cette végétation présente qui l'entoure et s’accroche à elle et à ses vêtements. Tout ça c’est,
la nature.
Belle, grande et rare dans les beaux quartiers de la capitale.
Prendre l’air ; c’est un besoin qu’elle ressent de plus en plus ces derniers temps - s’éloigner des gens de son travail de son appart’... de tout. La nature n’est pourtant pas ce qui l’attire le plus. En vérité, c’est même loin du charme d’une pièce modernisé, quatre murs qui l’entourent et le confort de la technologie et le tout dans une température ambiante.

Un vent rafraîchissant vient la couper dans son élan.

à Astéria tout est beau mais tout est faux. Sans doute, oui car il y a sans doute quelque chose de plus authentique à Basilia - et ça change de la végétation d’Astéria qui est bien retouchée, artificielle et strictement décorative. Dans tous les cas, Calliope n’a pas une plante chez elle. Ses pokemons seraient là pour les bouffer. D’ailleurs, c’est avec eux qu’elle sort et elle les laisse s’aventurer dans entre les arbres, sauter dans les feuilles et s’éloigner de temps à autre, ils ne sont jamais bien loin.

C’est Salty qui atteint le lac en premier, suivit par Calliope - elle sort aussi vite son portable et s’empresse de le prendre en photo. Le bruit de l’appareil retentit et ;

c’est MA-GNI-FIQUE.

et ça le sera peut être même encore plus avec un filtre bien choisi ; elle navigue entre les emojis et les caractère pour préparer sa publication du jour. Envoyé et posté. #nature #water #lac #basilia #salty #skitty #basilia #green #day…. et la liste est longue.
Elle s’arrête et se pose un instant sur une roche en bordure du lac, son skitty revient vers elle et elle le caresse, tout en félicitant sa beauté naturelle et son don certain pour prendre la pose. Les minutes d’après passent et son regard se plonge dans le lac ; elle observe l’eau et son courant - aller dans un sens et…
ça l’ennuie.
comment regarder ça plus de cinq minute sans avoir envie de se barrer ? sérieusement. Elle comprend mal comment des gens peuvent se satisfaire de cette vue si… dérisoire. Les retours sur sa photo la rendent encore plus perplexe à ce sujet mais, c’est le moment de partir. Car rester des minutes de plus ici ne lui apportera rien ci ce n’est plus de froid entre les jambes.
Elle se relève et frotte ses vêtement, puis ses mains - un peu trop fraîches à son goût.

Son pas reprend, toujours suivie - parfois guidée - par son équipe. Elle avance et regarde à peine autour d’elle, les yeux rivés sur son écran. Toujours près du lac, ses oreilles bercées par le bruit de l'eau qui fait peu de vague mais tout ces bruits environnant mélangés à ceux provoqués par sa présence ; tout ça vient la plonger dans une atmosphère reposante et bien qu’elle ne regarde pas sa route elle pourrait presque
fermer les yeux.
Se laisser porter par ses jambes le long de chemin mais,
un bruit vient l’interrompre.
Comme une présence c’est un bruit
humain.
Elle se stoppe. Avant de reprendre à pas discret - car ça vient de plus loin en face d’elle, et c’est dans le lac. (un humain) elle en est quasiment sûre rien qu’au bruit de ses pas mais pourquoi
serait-il dans l’eau ?

Et c’est cette curiosité qui la pousse à ne pas rebrousser chemin, partir maintenant serait dommage même si elle sait qu’elle ne peut plus voir les gens et pourtant
il est là.
Silhouette fine et longue et du bleu, qui ressort de nulle part mais ce n’est pas ce qui la choque le plus. Il est au courant qu’il a les pieds dans l’eau ?  - ce genre de question, qu’elle vient à se poser, toujours sans dire le moindre mot. Spectatrice. Elle se demande à présent si il l’a remarqué. Visiblement non. Et elle en profite pour s'avancer encore un peu. Situation de gêne profonde - hésitation entre passer son chemin ou bien dire bonjour et... pourquoi pas les deux ? partir et dire bonjour. Ou peut être l'inverse
elle ne sait pas.
Ses yeux se baladent toujours sur l'homme au milieu de l'eau et à regarder de plus près, elle le trouve ...comme déséquilibré. Pas comme si il y avait du courant mais il avait l'air d'avoir un peu de mal à se repérer. Elle restait fixe, au moins autant que lui avant de demander instinctivement ;

Je peux vous aider ?

Aider à quoi ?
je sais pas.
c'est
l'instinct qui la guide et qui le mène à lui. Et maintenant que la conversation est engagée - il l'a sans doute remarqué - plus d’échappatoire possible, plus question de
passer.
(sans dire bonjour)

cascade

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Dim 18 Déc - 0:51

 
Cascade

"Oh, mais je ne suis pas photographe… je suis juste un millionaire qui aide des associations caritatives et d’un autre côté, j’affiche quelques oeuvres dans des galeries huppées, rien de bien exceptionnel, honhonhon"
 
Une journée de plus dans la ville abandonnée. Une journée de plus passée à errer dans les vieilles rues de Basilia, ses bâtiments basiques et ses plantes grimpantes, et sa nature tortueuse qui ressemblerait presque à celles qu’on décrivait dans les vieux contes. Et de jour en jour ce paysage devenait plus irréel à ses yeux, parce qu’il commençait à l’imaginer plus qu’il ne le voyait réellement.

Ce jour-là, il avait décidé de se balader un peu près du lac, puisque Gaïa n’avait pas besoin de lui sur le moment. L’Association prospérait et personne ne lui avait demandé d’aide particulière, c’était donc l’occasion d’aller… se promener, dessiner, qu’importe au fond. Mais se retrouver loin des Locaux Gaïa un instant lui ferait certainement du bien. En ce moment, Agena le gardait souvent à ses côtés, et si rien ne pourrait lui faire plus plaisir, suivre son emploi du temps était… assez épuisant. Bien évidemment, il s’effaçait derrière les paroles du charismatique leader, mais son travail et son investissement n’en étaient pas moins importants. Oui, un jour de repos et de détente ne lui ferait pas de mal. En outre, le lac n’était vraiment pas éloigné du QG de l’Association, et si en faire le tour lui prendrait quelques heures, surtout si il s’y reposait quelques instants pour dessiner ou laisser son Pokémon nager dans l’onde limpide du lac, ça restait à sa portée. Pour combien de temps encore…

Les mains dans les poches, il avançait sur les rives du lac, guidé mais aussi endormi par le chant hypnotisant de sa sirène domestique, laquelle nageait gracieusement dans le lac qui l’engloutissait parfois jusqu’à la laisser disparaître. Il lui semblait qu’un soleil plutôt radieux pour la saison éclairait Basilia, posant ses reflets violents sur la surface de l’eau ; et la température supportable ne faisait que confirmer cette hypothèse. Au bout d’un petit moment, le bleu arriva dans une zone un peu plus boisée – mais infiniment plus jolie, bien sûr. Tournant la tête de tous les côtés, il chercha instinctivement un endroit sympathique à prendre en photo ou à dessiner. Il avait emporté un vieil appareil à l’occasion, la seule chose qui lui permettait encore d’immortaliser ce qui l’entourait. Ca lui suffisait. Même si jamais une photo ne serait pareille au paysage qu’elle cherchait à représenter, il était content de pouvoir capturer ce genre de moments et d’endroits.

Quoi ? C’était juste une belle matinée comme une autre. Il ne lui en fallait pas plus pour devenir lyrique.

Trop pris dans ses pensées, il ne remarqua pas les rochers sur lesquels il trébuchait, et n’avait aucune idée que ses jolis mocassins de cuir faits main traînaient misérablement dans l’eau. Apparemment, sa tête était ailleurs – et allait finir dans la vase si il continuait ainsi. Tout ce qui l’importait, c’était de tourner la tête pour observer ce qui l’entourait, guetter le moment auquel ordonner d’un murmure à son appareil de faire une certaine action, saisir un certain moment ou panorama, zoomer sur la queue d’un Pokémon sortant de l’eau l’espace d’une seconde et s’entourant de gouttes irisées, choisir la demi-seconde la plus intéressante. Ecouter le clapotis de l’eau sur la rive, pas sur ses chaussures. De temps en temps, il se reprenait bien sur un tronc couvert de mousse ou un rocher humide, se relevait avec des lunettes tordues, une cheville douloureuse et un pas titubant, mais ce n’était que secondaire… sans doute.

Et puis d’un coup, entre deux pas chancelants – comme une danse qui risquait de mal tourner – il entendit une voix. Féminine, appartenant probablement à une jeune fille d’ailleurs. Une voix haute et mémorable, malgré son ton plutôt calme.

« Je peux vous aider ? »

L’aider ? Bien aimable à elle, mais à quoi ? Ah… peut-être l’avait-elle vu trébucher au loin, ou bien l’impression qu’il avait de vaciller sur place n’était-elle pas juste une impression. C’était aussi l’occasion d’avoir un déclic sur l’état approximatif du bas de son pantalon, un poil trop humide à son goût. Il se retourna vers elle, un sourire un peu embarrassé et tordu aux lèvres, lui adressant un signe de main qui pouvait vouloir dire « bonjour » comme « pas la peine, je m’en sors ».

« Ah, bonjour ! Je vous remercie, mais je ne vous dérangerai pas avec ça. »

Rire amusé de la part d’Atlas. Il se sentait parfois comme un vieil homme – ce qu’il aurait pu être, pour la défense de la jeune fille, la chirurgie faisait des miracles de nos jours et il était bien placé pour le savoir. Du peu qu’il pouvait en voir, cela dit, elle devait être plus jeune que lui, plus petite, brune. Des vêtements simples mais qui de toute évidence n’étaient pas idéaux pour marcher dans les cailloux (mais il pouvait parler) et regorgeant probablement de gadgets amusants qui lui manquaient un peu.

« J’ai juste trébuché quelque part et je dois avoir une entorse. Je ne suis vraiment pas doué… » expliqua-t-il.

Impossible de partir sans au moins un bonjour, voire plus, sans doute. Sans explication, en laissant une impression nébuleuse, même si il n’avait que trop l’habitude de le faire. Et ne vous méprenez pas, il avait sérieusement mal aux chevilles. Il n’avait aucune raison de cacher ses problèmes de vue à une personne étrangère à Gaïa qui plus est, même si cela soulevait à son goût trop de questions – qui n’avait pas les moyens de se faire soigner, même en étant aveugle de naissance ? C’était si facile. Ouais, en fait, peut-être qu'il avait besoin d'aide avant de se casser quelque chose pour de bon.

Jetant de nouveau un coup un coup d’œil au lac, et écartant une mèche bleue tombée sur son front, il esquissa un fin sourire et poursuivit :

Je n’aurais peut-être pas dû venir dans un endroit pareil, d’ailleurs, mais… la vue est vraiment magnifique. Je suis venu prendre des photos, d’ailleurs… vous aussi ? »

– Ney☆
Calliope Sanchez
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Calliope Sanchez

Dim 18 Déc - 17:44
Son regard l'atteint et son sourire qui la transperce ; premier soupçon de gêne et le doute qui s’installe c’est encore plus intriguant pour elle. Bien qu’au départ elle regrette simplement d’avoir engagé cette conversation, c’est vrai, c’est elle qui crée ce malaise. Mais ce type n’a pas l’air méchant ni même… si mal en point ; il lui dit de ne pas se déranger pour lui mais ce n’est pas le genre de conseille que Calliope écoute et suit volontier.
Elle le regarde tout en l’écoutant parler,
ses yeux descendent jusqu’à ses pieds.

Il n’a pas l’air si bien et elle ressent un peu de sa douleur c’est certain ; cela dit rester les pieds dans l’eau ne va pas l’aider, même pour prendre des photos. Un léger soupire et elle se bouge enfin.

une entorse ? mais restez pas dans l’eau comme ça venez.

sans plus tarder elle s’approche, lui tend sa main et son bras tout entier pour le tirer de là. Tout en s’assurant qu’il ne trébuche pas (marquerai plus que ça) elle l'emmène sur la rive et le fait s’asseoir près d’un tronc d’arbre. Elle, debout, l’observe toujours (de haut) tout en s’interrogeant encore et encore sur le drôle de personnage qu’il est - pas qu’il est si bizarre il a juste l’air ...mal en point. Et pas seulement à cause de son entorse il est comme… désorienté.
Et pourtant son appareil photo attise sa curiosité à un autre niveau,
il est sûrement le genre de personne
qui apprécie la nature
qui apprécie capturer la beauté de ces paysages et
il a une vision artistique des choses. C’est certain.
Calliope a l’oeil pour ça, pour reconnaître les artistes quand elle en voit mais elle est surtout apte à juger (les apparences) mais elle aime s’enthousiasmer à propos de ça.

hm, ah oui. Y a une belle vue ici. Oh mais vous êtes photographe ?? c’est vraiment troooop cool.

à en juger par son appareil un peu old school, ce gars là est un pro. Du moins c’est ce qu’elle pense, elle qui prend des photos avec son portable et de nos jours… les portables sont aussi performants que les appareils photos alors ; pourquoi collectionner les vieux objets ?
Mode vintage probablement,
mode qu’elle ne comprend pas très bien mais avant de le catégoriser hipster elle sort son portable.

moi ? on peut dire ça ouais. un coup d’oeil rapide à ses selfies et photos de ses pokemons dans ce décor. Mais jugez par vous même.

Elle lui tend sa dernière photo ; son skitty dans le lac (comme lui il y a quelques instants) - aussitôt montré, aussitôt rangé. Ses photos ne sont pas vraiment sa fierté, ne se considérant pas comme une de ces artistes.

j’adorerai voir les vôtres. Mais peut être pas dans l’immédiat, si vous le souhaitez je peux vous raccompagner jusqu’à chez vous… Où au moins sortir d’ici, je vous aiderai à marcher. Parce que là tout de suite, j’ai rien pour vous soigner.

Accroupie près de lui, elle l’observe vaguement en attente de sa réponse et elle ne le voit pas vraiment refuser. Il préfère peut être rester là toute sa vie mais elle, en a déjà assez de sa promenade et souhaite rentrer au plus vite alors
(laisse toi guider)
sans discuter.

cascade

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Mar 20 Déc - 23:43

 
Cascade

"Oh, mais je ne suis pas photographe… je suis juste un millionaire qui aide des associations caritatives et d’un autre côté, j’affiche quelques oeuvres dans des galeries huppées, rien de bien exceptionnel, honhonhon"
 
Il entendit un soupir, voit l’ombre de la jeune fille s’approcher pour le saisir par le bras. Un peu hésitant, il la suivit sans broncher, essayant de ne pas tomber – ce serait encore plus bête qu’ils se blessent tous les deux, tiens. Finalement, elle l’incita à se poser sur le sol de mousse bordant les racines d’un arbre, contre lequel il s’appuya. Levant la tête, il fixa la brune, un peu étonné qu’elle le scrute ainsi et semble l’examiner de son perchoir. Mais rapidement, il lui sembla que son attention s’était redirigée vers autre chose, plus précisément son poignet… auquel était accrochée la sangle de son vieil appareil. Evidemment, puisqu’il avait mentionné ses photos. Peut-être qu’elle était un peu intriguée ? Apparemment oui, si il se fiait à sa phrase. Un « Y’a une belle vue ici » bizarrement détaché qui lui rappela vaguement les phrases désinvoltes des ados de Neapolis ou de collaborateurs ignorant ses idées, tranchant terriblement avec la suite de ses paroles, beaucoup plus enjouées. Curieux phénomène qu’il venait de rencontrer…

Il n’eut pas le temps de répondre à sa question qu’elle expliquait qu’elle était plus ou moins venue pour immortaliser les lieux, elle aussi. Mais peut-être d’une manière moins… conventionnelle, puisqu’elle brandit immédiatement un portable pour lui montrer un cliché de Skitty dénaturé par un filtre quelconque et deux trois effets. Ce n’était pas mauvais, en soi ça pourrait avoir une jolie popularité sur le net, mais… son œil expert avait tendance à repérer immédiatement tout ce qui n’allait pas. Cadrage, couleurs, luminosité – elle aurait pu choisir un autre angle de vue, et le filtre n’était pas le meilleur, sans compter que pour les effets elle aurait pu faire plus… bref, c’était pas exactement terrible.

« Ce n’est pas mal, mais si je puis me permettre, j’ai peut-être un ou deux conseils à donner pour rendre tout ça meilleur. »

Sans réellement accepter ou refuser l’invitation, elle évoqua les siens… mais changea rapidement de sujet pour lui proposer de rentrer. Eh bien, dans la mesure où il avait sincèrement mal et s’était engagé sur un chemin risqué, autant avoir une escorte agréable pour le raccompagner. D’autant qu’il aurait sûrement l’occasion de la remercier d’une manière ou d’une autre. Il fut cela dit un peu ébranlé par la proposition assez brusque. L’impatience désintéressée que les humains pouvaient avoir surprenait toujours l’être paisible et passionné qu’il était. Se levant rapidement, non sans reprendre son appareil et rappeler son Pokémon nageant toujours au loin, il retourna à la brune :

« Je vous remercie, c’est très aimable à vous. Je ne pense pas avoir besoin de beaucoup de soins, mais j’accepte volontiers l’escorte, si vous allez vers Basilia. »

En tout cas, il n’avait pas besoin de soins qui le mèneraient à l’hôpital – dans le pire des cas il y avait assez de personnes à Gaïa capables de soigner de si petites blessures. Tiens, maintenant qu’ils étaient partis pour poursuivre la conversation, autant se présenter en corrigeant sa supposition de tout à l’heure.

« Au passage, je ne suis pas exactement photographe… je travaille pour Gaïa, en fait, et même si j’ai une petite notoriété d’artiste, c’est surtout pour des dessins. Même si j’apprécie toutes les formes de beauté, ahah. »

Un peu hautain et un peu lyrique. Un peu gêné et un peu aimable.
Il ne ferait pas l’erreur de ne pas rester aux côtés de la demoiselle. Qui sait, il pourrait ne pas suivre son rythme, et peut-être valait-il mieux la garder sous ses yeux.

– Ney☆
Calliope Sanchez
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Calliope Sanchez

Ven 23 Déc - 23:09
Et il se décide à la suivre tandis qu’elle l’observe toujours au loin. Elle l’attend, et ça lui laisse le temps de songer de penser à pourquoi elle fait ça au juste ? qu’est ce que ça lui apporte d’aider un type un peu maladroit en pleine forêt ? rien - si ce n’est des conseils en photographie. Elle qui enviait ces gens talentueux à la fibre artistique ; elle avait maintenant la confirmation qu’il en faisait parti. Sans même avoir vu ses oeuvres c’était plus que ça (c’était dans sa voix)  
sa voix ses airs et ses gestes
pour elle il ne suffit pas d’avoir ce qu’on appelle le talent mais il faut aussi l’attitude qui avec et pour elle c’est comme une preuve suffisante qui lui vaut un sourire au coin des lèvres.

Je vous emmène volontier à Basilia.  

Même si elle n’habite pas là bas qu’est ce que ça change du moment qu’elle sort de là. Elle le guide, marchant juste devant mais jamais bien loin - ceci dit elle n’irait pas jusqu’à lui tenir la main alors elle se retourne (souvent) parfois, pour le surveiller. Non pas qu’elle n’ait pas confiance elle doute juste un peu de son sens de l’équilibre et de l’orientation. Elle marche sans faire attention à ces petits détails qu’il aime appeler forme de beauté - si besoin, elle le préviendra d’un trou dans le sol ou d’une grosse branche sur son chemin mais pour le moment, elle se sent obligée de revenir sur ce nom qui l’a interpellé
gaïa.
elle en sait peu mais elle sait ce que ce nom lui provoque comme réaction,
elle devrait se sentir
menacée ?  
pour elle les gens de cette association sont de grands écolos qui ne savent pas profiter des progrès technologiques car ils préfèrent vivre dans un autre temps (grossièrement)
En tout cas, ce n’est pas dans les locaux d’Atlas qu’on lui en a dit du bien,
de ce fait elle ne sait rien (de bien)
mais elle n’est pas si choquée ; un type de gaïa un peu paumé qui se promène près d’un lac par toute les saisons - c’en est presque cliché.

Gaïa ? ça ne m’étonne pas de vous, ils comptent beaucoup d’artiste dans leur rang.

elle marque une pause. En guise d’hésitation car elle n’ose pas avouer de quelle association elle vient ; la peur de créer un vent - comme un froid entre elle et cet homme qu’elle connait à peine et qu’elle est censée ramener.

Je fais des vidéos ...chez moi la plupart du temps. Vous les avez jamais vues ?

peut être la connait-elle déjà.  Dans tous les cas il devrait songer à ce nom ;

Calliope Sanchez sinon, enchantée.

Et elle continue d’avancer ; ce n’est pas comme si elle tenait à lui serrer la main (pour la lâcher) tout en sachant que leur marche est loin d'être achevée et cette discussion devra  
continuer.

cascade

with Taylor. // 495 mots. // #96E5D4
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Dim 22 Jan - 22:39

 
Cascade

"Oh, mais je ne suis pas photographe… je suis juste un millionaire qui aide des associations caritatives et d’un autre côté, j’affiche quelques oeuvres dans des galeries huppées, rien de bien exceptionnel, honhonhon"
 
Beaucoup d’artistes ? Ce n’était pas exactement faux, même si leur réputation devait exagérer ce nombre et en faire un cliché des membres de Gaïa. En vérité, ils n’étaient pas tellement et avaient plus de scientifiques pointus qu’on ne l’imaginerait, mais ce n’était peut-être pas sage de le mentionner. Après tout, cette vision des choses était assez amusante. Une pause dans les paroles de la demoiselle. Peut-être qu’elle attendait une réponse de sa part ? Mais Taylor ne savait pas quoi lui dire de constructif. Ce fut lorsqu’il commença à être embarrassé qu’elle répondit à sa question, expliquant qu’elle faisait des vidéos. Ah… c’était assez banal, donc peut-être qu’il avait déjà vu ce qu’elle faisait un peu plus tôt, et l’avait simplement oubliée. D’un autre côté, si il avait un accès au net aussi puissant que n’importe qui, il avait pris l’habitude d’être moins en contact avec ce type de technologies intimement liées à Atlas et de ne plus vraiment regarder grand chose. Il faut dire qu’outre les interdictions d’Agena, il n’était pas en mesure de profiter de la haute définition des rares écrans qu’il possédait… plus vraiment. Et Calliope Sanchez ? Non, il ne connaissait pas ce nom. Ca lui disait vaguement quelque chose, mais ça devait être son imagination. C’était un prénom très commun, après tout…

« Je n’ai jamais vu vos vidéos, non. Je n’ai pas vraiment le temps de regarder quoi que ce soit en ce moment, en vérité… mais je peux y jeter un coup d’œil ! Elles concernent quel sujet ? »

Evidemment, si c’était des tutoriels beauté, il avait peu de chance de beaucoup s’y intéresser… quoique, ça ne pouvait pas lui être totalement inutile.

« Vous pouvez m’appelez Taylor, pour ma part. Enchanté ! »

Si elle demandait son nom de famille, il n’avait qu’à répondre « Langley » ; si vous ne pouvez pas révéler votre nom, donnez celui de votre waifu. De toute manière, c’était devenu une habitude de ne pas prononcer son nom, qui sonnait comme une menace au sein des locaux Gaïa.

Comme une épée de Damoclès planant sur eux…

… Capable de trancher la tête du prince d’Atlas.

« Vous n’avez pas l’air de venir de Basilia. Quelque chose vous amène ici ? C’est assez rare que les gens s’intéressent à cette petite ville sans prétention… »

C’était banal mais ça lui permettrait d’en savoir plus facilement, et qui plus est, il ne prétendait pas à avoir une conversation passionnante avec elle. Il suffisait juste de maintenir la conversation par convention, pour que les choses ne soient pas étranges. La suivant comme un enfant perdu se raccrochant à la main de sa mère, incapable d’avancer seul si elle disparaissait, Taylor continua alors de poser des questions… comme un parfait mec banal.

Alors, avait-elle une raison de venir, ou leur rencontre était-elle écrite dans les étoiles ?

– Ney☆
Calliope Sanchez
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Calliope Sanchez

Dim 19 Mar - 14:41
sa sympathie commençait à l’affecter, même pour Calliope qui s’attache peu elle apprécie tomber sur un type sympa de temps à autre. Bien-sûr ; elle pense ne jamais le revoir après ça elle se fixe l’objectif de le ramener en ville puis disparaître.
Loin de tout cet exotisme cette verdure cette vue qui la laisse insensible (ça plait à ses pokemons c’est déjà ça). Elle marche tout en essayant de ne pas prêter attention à tous les bruits de la nature,
les insectes, le vent , les feuilles sous ses pieds.
Puis le nom de Taylor, résonne à ses oreilles comme quelque chose de familier. Elle l’a déjà entendu quelque part - c’est plus commun que Calliope - mais elle se dit qu’elle confond sans doute avec une série TV. Ce type rempli de cliché (comme si elle n’en était pas un) ; personnalité artiste rêveur au coeur de la nature qui marche près du lac à ses côté.
une scène invraisemblable.
Ses yeux se ferment - elle tente de ne pas voir la scène.

Je fais surtout des vidéos ...publicitaires. Pas-sûr que ça vous intéresserait.  

Un souffle, un pas en avant. Elle fatigue probablement. Il y a des gens qui ne supportent pas l’air marin, Calliope c’est l’air tout court parfois. Elle sort peu Calliope, sa vie sa routine c’est des allez des retours, elle passe vite en un éclair
pas le temps de la saisir.
Et pas le temps pour elle de se poser et profiter des choses simples comme la vue du monde des gens. Son esprit est toujours ailleurs, et pour sûr, elle ne vient pas de Basilia.

Haha effectivement je viens de la capitale.  

La ville qui compte les gens pressés, les gens aux visages effacés dans la rue qui ne regardent rien : pour accentuer le cliché.

J’étais venue prendre des photos. Mais … je tombe sur un photographe blessé quelle chance.  

Ironique qui ne sait pas réagir la situation la dépasse sans doute. Elle reste à ses côtés cela dit, même si elle aimerait avancer plus vite.

cascade

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